L’industrie du textile, ou la deuxième industrie la plus polluante dans le monde !
Elle est le cinquième plus gros émetteur de gaz à effet de serre, et le troisième consommateur d’eau et de matière. Chaque étape de la vie d’un textile est très polluante, que ça soit de la production à la consommation.
Au niveau de la production, cette dernière est quasi exclusivement à partir de nouveaux matériaux et utilise des ressources non-renouvelables.
Prenons l’exemple d’un tee-shirt que raconte Pietra Rivoli, dans Les aventures d’un tee-shirt dans l’économie globalisée (Fayard, 2017).
Son empreinte carbone, de la production à la mise en vente, est d’environ 5 kg, et avec l’usage et la fin de vie en plus, on peut monter jusque plus de 10 kg, ce qui correspond à 40 fois son propre poids.
3750 L d’eau auront été nécessaire, notamment pour la culture du coton, ce qui représente l’eau utilisée pour pratiquement 25 bains.
40 000 km aura parfois été parcouru : soit le tour de la Terre !
Mais également lors de la consommation, car l’industrie textile fonctionne de manière linéaire (je produis – je consomme – je jette). Ce qui génère beaucoup de déchets à fort impact, les 3/4 finissent en décharge et ceux-ci s’accumulent… et les autres finissent incinérée.
Un des problèmes qui aggrave cette pollution, est le « Fast Fashion ».
Les marques proposent des textiles moins durables qui s’usent plus vite. Ce qui contribue à faire consommer plus, c’est un cercle vicieux.
Et de nombreux événements encouragent le phénomène, comme le BlackFriday, ou les soldes tout simplement, qui vont inciter à la surconsommation.
Mais des solutions existent pour atténuer tout cela, en rendant nos vêtements plus durables :
Leur but est d’inciter/inviter à déposer des vêtements ou objets usagés chez un commerçant de proximité , qui seront ensuite confier à une entreprise pour qu’elle puisse les réutiliser en matière première, c’est LA mission de WeRECY: le recyclage incitatif dans une économie circulaire vertueuse